Les Quat’fers en l’air

La compagnie

C’est en traversant l’océan que Garance trébucha sur une noisette prénommée Gabi, à l’école Nationale des Arts du Cirque de Rosny-sous-Bois (l’ENACR). Elles ont grandi chacune de leur côté de l’océan sans savoir que leurs destins viendraient à se croiser. L’union transatlantique s’est faite dans un cadre aérien, agrès alors méconnu des deux acolytes. L’enthousiasme de leurs professeurs face à cette discipline a pu contribuer au déploiement de leurs ailes. Leurs fantasmes de suspension grandissant au sein du CNAC, elles découvrent aussi le plaisir de s’élancer dans l’univers clownesque aux côtés d’Alain Reynaud. À la sortie de l’école, elles réalisent leur rêve d’alpinisme qu’elles auront l’opportunité de jouer à la Fête vénitienne de Martigues puis dans une tournée estivale à la rencontre de publics improvisés.

© Quat Fers En l'air

Le spectacle

Gravir   Création 2017

L’équipe

© Quat Fers En l'air

Gabi Chitescu

Cadre aérien – Voltigeuse

Née dans la petite province de Niort (79) d’un père roumain et d’une mère française, tous deux anciens danseurs. Gabi baigne dès son plus jeune âge dans le domaine de la danse. Téméraire et ambitieuse, à l’âge de 7 ans, elle intègre un club de gymnastique qui lui permet d’acquérir l’esprit d’équipe, de compétition et le plaisir de se dépasser. Parallèlement à ses cours de danse et de gymnastique, elle s’adonne au théâtre pour découvrir un autre moyen d’expression, un autre rapport au corps…

Les spectacles de Philippe Découflé sont une richesse, une inspiration et une influence dans ses choix d’aller plus loin. Persuadée qu’elle doit trouver une autre voie que celle du parcours scolaire standard, elle quitte le lycée à 17 ans. Son envie est forte de s’épanouir dans un nouveau domaine pour, à la fois faire appel à ses connaissances et développer sa sensibilité créatrice. Comme si, inconsciemment, le cirque trottait déjà dans un coin de sa tête…

Alors, elle intègre l’École nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois et se spécialise en tant que voltigeuse en cadre aérien aux côtés de Garance Hubert-Samson. Ensembles, elles poursuivent jusqu’au Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne pour réaliser leur envie et nourrir leur passion pour la création. Jouer avec leurs différences, leurs similitudes, leurs identités propres pour que ce cocktail plein de couleurs prenne vie.

© Quat Fers En l'air

Garance Hubert Samson

Cadre aérien – Porteuse

Née en pleine tempête de neige dans la paisible ville de Québec, Garance débute sa vie nomade, dans l’ombre de son théâtral de père, de coulisses en coulisses. Dès l’âge d’un mois, elle prend l’avion pour l’Europe… elle sera l’une des dernières à traverser le mur de Berlin avant sa chute. Née d’une mère « planante », mais rationnelle et professeure de mathématique, Garance accueille 18 mois plus tard un petit frère aux proportions de Bouddha, qui se transformera lentement en belle grande asperge japonaise.

Depuis toujours, Garance rêve d’être sur scène pour découvrir différents rôles, revendiquer la folie des humains et le droit à la joie de vivre pour tous ! Elle s’initie tant au piano qu’au tækwondo, au jazz funky, au volley-ball, au théâtre, à la photo, puis… au cirque à l’âge de 11 ans à l’Ecole de Cirque de Québec. Sans le savoir, c’est le début d’une grande histoire passant d’abord par des équilibres de bâton sur le menton, puis le monocycle, la jonglerie, le plaisir des portés acrobatiques puis le trampoline.

Arrive alors le coup de foudre pour la corde lisse qui pousse Garance à traverser l’océan dans l’espoir de rencontrer un mentor passionné. Une fois accueillie à l’ENACR, elle découvre Karine Noël, une professeure de danse qui l’initie à l’infinité des textures de cet agrès. Elle y rencontre à ce moment-là le fameux cadre aérien accompagné de trois belles françaises pleines de caractère. Parmi elles… Gabi Chitescu ! C’est ainsi que se forme une nouvelle équipe : « Les Quat’ fers en l’air ». Garance croit en la force du spectacle pour faire vivre des émotions sans prétention, pour colorer le quotidien par l’absurde, ou encore pour déguster la gravité d’un silence.